Norfolk et Suffolk: les vacances s'achèvent!

 Plage de Walcott, Norfolk

Nous avions réservé une chambre à l'hôtel Links de West Runton pour deux raisons. 

La première, une pause après 8 nuits dans les campings bondés et parfois bruyants de la côte anglaise. 

La seconde et principale raison était de nous assurer d'avoir un internet digne de ce nom pour participer à l'événement majeur que ce voyage nous fait manquer, le mariage de Jean-François et de Manon. 

Nous comptions beaucoup sur Skype ou FaceTime pour pouvoir infiltrer la soirée. 

Tout était prêt: pétillant, salade de saumon fumé, coupes (tasses!) de Lexan.

 Andrée s'était même coiffée et habillé chic pour la soirée.

 David aussi, à moitié

Après quelques tentatives... pouët,  pouët, pouët! 

Pas même une petite image de la cérémonie...

Il faut dire qu'elle se déroulait sur la plage de leur chalet au Lac Montauban, au nord ouest de Québec, et dans les montagnes. 

Disons qu'on a poussé notre luck un peu loin en espérant réussir cet exploit. 

Tant pis! On a dégusté notre festin, à 21h, seuls dans notre chambre perdue du Norfolk anglais, ça pourrait être pire, non? 

Vive les mariés quand même!

  "Voyons! C'est donc bien long la côte est de l'England."

 Près du camping Willowcroft, petite ambiance hollandesque.

Même un couple d'Écossais semblait étonné de voir des canaux par ici.

 Pour ne pas nuire à la circulation sur les canaux, il y a très peu de ponts dans la région et ici,

 on doit prendre ce petit bac qui traverse à l'aide de deux chaînes.

 Sur le Reedham ferry, en route pour Kessingland

 Voisin d'en face (l'éolienne) au camping de Kessingland

 ...et voisin d'en arrière, cris des singes et des oiseaux exotiques compris! 

Le matin au réveil, c'est vraiment spécial d'entendre ces oiseaux, 

on ne se croirait surtout pas en Angleterre. 

 Les sites sans électricité pour les cyclistes (et marcheurs) sont souvent en retrait dans les CCC, 

on ne s'en plaint pas trop quand c'est le cas comme ici. 

Nos amis d'Afrique sont juste derrière, parmi les grands arbres.

 C'est beau comme ça au coucher du soleil mais la nuit, quand tous les autres bruits s'arrêtent, ça brasse pas mal d'air ces petites bebittes là! 

Un peu comme un avion qui n'en finit plus de passer (Andrée) 

ou comme le son de la mer sur les speeds (David)!

 Plage très belle mais rocailleuse de Kessingland, très peu achalandée à cause de la rocaille, justement.

 Monsieur Leprechaun surveille les vélos pour nous, faut bien être utile des fois.

 Pier du village de Southwold, dernier coup d'oeil sur la côte avant de rentrer vers Ipswich.

 Pas souvent que le phare se retrouve en plein centre du village comme ici.

 L'église de Southwold, toujours avec ce parement de petites roches rondes.

Elles sont partout!

  De confession indécise ou flexible?

Un clocher carré des églises anglicanes et la flèche pointue des catholiques.

 Et dire qu'ici le proprio a hésité quand on lui a demandé s'il y avait une petite place pour nous.

 Maudit qu'on va les apprécier nos tables à pique-nique à notre retour dans les Amériques!

Même à 4 pattes, Andrée réussi à préparer des repas dignes de sa cuisine...

qu'elle a bien hâte de retrouver, ne nous le cachons pas.

Quoi d'autre pour accompagner un bon steak-blé d'Inde-patates!

Nous allons probablement battre le record de la plus lente descente de la côte à vélo au rythme où nous la pédalons. 

Quoiqu'au nombre de cyclistes que nous croisons depuis Edinburgh, je ne pense pas qu'il y en a beaucoup qui couvrent cette distance au complet. Chaque fois qu'on se présente à l'accueil des campings, les gens sont toujours plutôt surpris quand on leur raconte notre voyage et on est toujours les seuls cyclistes sur le site ou presque. 

Il faut dire qu'on ne cherche pas à suivre constamment la parfois indigne National Cycle Route numero  uno, qui en zigzague une méchante shot dans les champs anglais, cherchant toujours à éviter à tout prix les routes étroites de la côte.

Chers inconditionnels de la 1, vous manquez un maudit beau voyage! 

Vous devriez faire plus confiance aux chauffeurs anglais, majoritairement courtois et souvent très patients dans leur dépassements. 

Je ne me souviens pas du dernier klaxon (y'en a t-il eu un?) agressif à notre endroit! 

À Québec, difficile de faire une heure de vélo sans subir l'agressivité d'un autobiliste (comme dirait mon frère). 

Trop de pistes cyclables, peut-être? On n'a plus notre place sur les routes? 

Tellement décevant parfois.

Ce matin, nous sommes à Ipswich, dans un super Holiday Inn, en ce long week end anglais (Bank holiday, qu'ils disent par ici). Tout était plein en ville pour ce samedi soir. 

Nous nous dirigeons donc aujourd'hui vers notre dernier camping anglais, à Polstead, un dernier CCC. Probablement pas plus de 15 km, et la même distance pour lundi pour arriver à Colchester, bout de notre route au Royaume-Uni. 

Au programme, petite pause d'une semaine à Londres (sans les vélos) avant de revenir à Colchester reprendre nos vélos pour un dernier 30 km vers Harwich et le ferry pour La Haye (Den Haag), en Hollande. 

Il nous restera alors 51 jours pour redescendre jusqu'à Marseille. Rien que ça!

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